Les conditions météorologiques des derniers mois ont été particulièrement propices au bon développement des couverts végétaux et il n’est pas rare d’apercevoir des engrais verts de plus d’1m dans les plaines agricoles. Cette forte productivité est dans l’absolu une bonne chose car un couvert bien développé est un couvert qui offre(rira) de nombreux services : structuration et protection du sol, dynamisation de la vie du sol, recyclage des éléments nutritifs, amélioration du taux d’humus, etc.
Pour maximiser ces services, l’idéal serait de conserver les couverts vivants le plus longtemps possible, jusqu’au printemps ou même jusqu’au semis de la culture suivante. Malheureusement, dans de nombreux cas, ces couverts peuvent être aussi source de problèmes et de difficultés agronomiques (ressuyage, résidus, faim d’azote, etc.). s’ils sont détruits à un mauvais moment. Il s’agit donc de trouver un compromis entre performance agro-environnementales et sécurité d’implantation et de développement de la culture suivante, tout en respectant les différentes législations en vigueur (et ce n’est pas une mince affaire !).