L'association betterave-féverole (rapport 2024)Depuis l’interdiction des néonicotinoïdes, la betterave sucrière est confrontée à une recrudescence de la maladie de la jaunisse de la betterave, causée par des virus transmis par les pucerons. Le seuil d’intervention étant rapidement atteint (2 pucerons verts du pêcher, Myzus persicae, pour 10 plantes), des méthodes agroécologiques doivent être étudiées pour épargner aux planteurs un ou plusieurs traitements insecticides au cours du printemps, tout en limitant les pertes de rendement.
Sur base des expériences menées par Greenotec depuis 2018, la féverole s’est distinguée comme plante compagne intéressante en termes d’attraction très précoce des auxiliaires (quasiment dès la levée) et d’hébergement de colonies de pucerons noirs (faiblement vecteur de la jaunisse) comme proies alternatives pour le maintien des populations d’auxiliaires tout au long de la saison. Mais cette technique à elle seule ne s’avère pas suffisante pour maintenir les populations de ravageurs sous un seuil acceptable.