Ces 3 essais ont permis de tirer un certain nombre de conclusions qu’en a la culture du maïs en agriculture de conservation.
Tout d’abord, dans nos essais un deuxième passage de strip till n’apporte pas de gain au niveau du rendement du maïs malgré un effet visuel meilleur. Nous avons déjà tiré cette même conclusion sur des essais en Strip till pour la culture de betterave.
A noté, que l’ASBL CIPF qui a mené d’avantage d’essai en Strip-Till en Maïs, a noté une augmentation systématique du rendement lorsqu’un deuxième passage et effectué. Ceci est d’autant plus vérifié que les résidus végétaux présents en surface sont important et que les sols sont « lourds ».
Les conditions de sol initiales semblent ainsi être déterminantes dans la réussite de cette technique.
Cette technique permet de mettre en culture une prairie sans la labourer, le recours à un désherbage chimique est alors nécessaire pour maitriser la flore d’adventices.
Le maintien d’un trèfle blanc dans l’interrang du maïs est possible. Dans notre situation son contrôle de manière chimique a donné un bon résultat. Sans que nous ayons pu le mesurer la présence de ce trèfle en sous étage dans la culture de maïs offre certainement de nombreux avantages : lutte contre l’érosion, portance à la récolte et effet azote sur la culture suivante. L’introduction de légumineuses dans la rotation contribue aussi à augmenter l’autonomie des exploitations vis-à-vis des intrants azotés qu’ils soient chimiques (en agriculture conventionnelle) ou organiques (en agriculture biologique)
Nous avons vu ici que l’apport d’une fertilisation starter avait un effet positif sur le rendement du maïs.
Certaines questions restent néanmoins en suspens.
Qu’en est-il de l’arrière effet du couvert de trèfle sur la culture suivante ?
Les essais mis en place en 2016 et 2017 notamment sur la culture du maïs avec un sous semis de trèfle doivent permettre d’apporter certaines réponses à ces questions.