Le maïs ensilage est également implanté avec le même semoir à un interrang de 15 cm généralement sous un couvert hivernal implanté derrière une céréale à paille (les essais d’implantation directement après une prairie permanente se sont soldés par des échecs et les tests en monoculture de maïs ont été peu probants par rapport à des situations où le maïs succédait à une céréale, d’où l’intérêt des rotations). Une reprise du sol sur 15 à 18 cm est réalisée au printemps avec un chisel avant le semis, la faible profondeur du sol de la région n’autorisant de toute façon pas des interventions plus profondes. Un engrais azoté et phosphoré est injecté sous forme de granulés dans le sol par la première rangée de disques tous les 30 cm.
Il faut toutefois faire remarquer que les implantations de maïs ensilage, même de variétés ultra précoces, donnent à trop haute altitude (au dessus de 500 mètres pour les uns, de 400 mètres pour les autres, la question apparaissant hautement polémique…) des résultats plus qu’aléatoires et que le non-labour, caractérisé par un réchauffement du sol plus lent au printemps, peut constituer un handicap supplémentaire.